martes, 13 de diciembre de 2011

Présidentielles 2012: qui representera le PAN?

Alors que l’on connait déjà les candidats du PRI (Enrique Peña Nieto, pas encore déclaré officiellement mais qui a le soutien total de son parti, malgré ses récentes boulettes) et du PRD (Andres Manuel Lopez Obrador, qui est sorti vainqueur des enquêtes auprès des sympathisants de gauche, face á Marcelo Obrard, voir le billet précédent) pour l’élection présidentielle de 2012, le PAN de l’actuel président Felipe Calderón tarde lui á désigner son poulain. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la bataille fait rage entre les 3 pré-candidats :

•Ernesto Cordero, actuel Ministre du Trésor Public et ancien membre de l’équipe de campagne de FCH (Felipe Calderón) lors de l’élection présidentielle de 2006

•Josefina Vázquez Mota, ancienne Ministre de l’Education de FCH, poste qu’elle a abandonné pour devenir présidente du groupe PAN au sein de la Chambre des Députés

•Santiago Creel, ancien Ministre de Vicente Fox et ancien président du Sénat

de gauche á droite Josefina Vazquez, Santiago Creel et Ernesto Cordero


Après 2 forums-débats internes, c’est Josefina Vázquez qui a la préférence des sympathisants de son parti avec 52%, devant Cordero avec 34.9% et Creel qui ferme la marche avec 8.7% d’intentions de vote (les scores sont plus serrés parmi la population totale, avec respectivement 31.5%, 20.3% et 6.2%, source institut Mitofsky, Nov 2011).

Cependant, la lutte prend des tournures de guerre interne, entre changements de camps et phrases assassines sur twitter (« il ne suffit pas d’être une bonne maitresse de maison pour connaitre les besoins réels des Mexicains » a dit Cordero a propos de Josefina).

Lors du troisième débat c’est Josefina Vázquez qui a attaqué Cordero en expliquant que lorsqu’elle a quitté le Ministère du Développement Social il y avait 14 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté dans le pays, contre 20 millions après que Cordero y ait occupé le même poste (Vázquez Mota occupa le poste de 2000 á 2006 et Cordero de 2008 á 2009), ce qui n’est pas forcément la meilleure façon de mettre en avant le bilan du PAN et de FCH. Cordero ne s’est pas laissé marcher sur les pieds et a rétorqué que certains problèmes actuels de Sécurité sont dus á la non-action de Vázquez Mota depuis qu’elle est coordinatrice des députés du PAN.

La violence des feux-croisés entre les 2 candidats (Creel étant un peu laissé á l´écart de par ses faibles résultats dans les sondages, ce qui aurait amené FCH á lui demander de se désister, en vain) interpelle au sein du PAN, et on aurait demandé une trêve que Cordero s’est empressé de refuser.

Tout cela pour être le concurrent d’un parti de toute façon á la ramasse dans les sondages, qui accuse plus de 20 points de retard sur le PRI de Peña Nieto et se verrait même dépasser par le PRD de Lopez Obrador.



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